Corridor écologique de l’Est Lyonnais

Issue de la fragmentation d’un ancien réservoir de biodiversité, la continuité écologique de l’Est Lyonnais, entre les parcs de la porte des Alpes et de Parilly, figure en enjeu prioritaire au Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de l’agglomération lyonnaise. L’urbanisation croissante de la métropole a contribué à l’augmentation des effets d’ilots de chaleur urbain.

Deux actions de restauration ont été identifiées par la Métropole du Grand Lyon : l’extension de la forêt de Feuilly, au sud et la renaturation de l’ilot C1 dans la ZAC Berliet, au nord. La ZAC Berliet, d’une superficie de 12,5 ha, avait été identifiée comme un site dédié aux loisirs de plein air et de détente.  Initialement pressenti pour accueillir des infrastructures sportives, cet îlot n’a pas été aménagé par la ville de Saint-Priest. La Métropole de Lyon souhaite désormais y réaliser un vaste espace de nature relié à l’extension de 5 hectares de la forêt de Feuilly sur une zone envahie d’espèces exotiques, ou sujette aux effets d’ilots de chaleur urbains.

Pour la biodiversité

• Préservation de la plaine à Œdicnème criard et accroissement de la ressource alimentaire aux abords
• Réintroduction du Xéranthème fétide
• Création de milieux favorables aux pollinisateurs
• Restauration d’une continuité écologique pour les amphibiens et les chauve-souris

Pour le climat

• Atténuation des effets d’îlots de chaleur urbains
• Amélioration de l’infiltration des eaux de pluie et de ruissellement
• Favorisation de l’expression d’une biodiversité locale, plus à même de s’adapter aux changements climatiques
• Amélioration de l’adaptation de la palette végétale au sol et au climat local

PROGRAMME D’ACTIONS

• Décompactage du sol et ensemencement pour la reconstitution d’une prairie
• Plantation d’arbres fruitiers en fosse avec paillage de la surface pour le verger
• Plantation d’arbres et haies et tests de semis pour l’extension de la forêt
• Plantation d’arbustes d’origine indigène et paillage en bordure des chemins pour la continuité écologique
• Création de poches plantées d’arbustes et de jeunes baliveaux d’arbres
• Séparation des zones fréquentées par pose de clôture et plantation de haies libres sur la périphérie pour la
• protection de l’œdicnème, avec la création de 3 zones d’observation par des claustras en bois ajourés
• Création d’une zone humide pédagogique en faveur des amphibiens et insectes aquatiques ; création d’un réseau de
• 10 mares de profondeur variable pour les tritons et espèces pionnières