Risques financiers liés à la biodiversité | tome 1 : Concepts

Pour le curieux novice ou plus expérimenté qui souhaite comprendre pourquoi finance et biodiversité forment un mariage nécessaire mais contrarié

Dossier de la MEB n°51

Objectif Zéro Artificialisation Nette

Sommaire de la publication

 

Avant-propos

Abstract

 

  1. Finance-biodiversité, un mariage de raison
    1.1 Finance – Un mot, des services, un fonctionnement systémique

1.2 Biodiversité – Un terme scientifique et conceptuel pour décrire la complexité du monde vivant
1.3 L’agenda politique mondial a rapproché finance et biodiversité

 

  1. Objets, langages, méthodes : un problème de traduction
    2.1 Une différence de méthodes et d’objets

2.2 Le risque comme terrain commun ?

  1. Un lien, celui de l’économie réelle
    3.1 Economie réelle : Main Street vs Wall Street

3.2 Economie réelle et biodiversité

3.3 Economie réelle et finance

3.4 De la biodiversité à la finance en quatre étapes

  1. Récit 1 – Réassureurs et données manquantes

 

  1. Biodiversité – finance, le risque au centre de la responsabilité
    5.1 L’information suffira-t-elle à prendre en compte les risques liés à la biodiversité ?

5.2 Prendre en compte le risque ici, est-ce s’en défausser ailleurs ? Le risque de dumping vert
5.3 Pour comprendre le risque, passer à la double-matérialité

 

En résumé

RÉSUMÉ

Finance et biodiversité sont deux sphères, deux mondes, deux langages que seule la nécessité d’agir nous pousse à rapprocher.

Nature et richesses des nations

Le premier volet de cette trilogie est introductif et conceptuel. Il permet de comprendre pourquoi finance et biodiversité forment a priori un ménage contrarié, toutes deux forcées à un mariage arrangé rendu nécessaire par les appels répétés pour prendre en charge l’urgence et enrayer l’effondrement du vivant.

La notion de risque est une porte d’entrée, une manière de mettre en valeur les impacts et les dépendances du secteur financier vis-à-vis du monde vivant et des écosystèmes.

Les risques financiers liés à la biodiversité nécessitent une nouvelle approche épistémologique qui n’écrase ni ne réduit la complexité des processus du vivant. Cela implique de repenser les outils de l’analyse financière (modèles, données, stratégies) et d’intégrer de nouvelles pratiques comme la prospective stratégique ou d’autres approches qualitatives.

Relever ce défi nécessite d’appréhender la finance pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un système déconnecté de l’économie réelle et des enjeux environnementaux, et pour ce qu’elle doit être, un moyen de mettre en commun les moyens d’agir.

Édito

Marianne Louradour, Présidente de CDC Biodiversité

Marianne Louradour

Présidente de CDC Biodiversité